photo : HCR/Roger Arnold
Le migrant, le demandeur d'asile, le réfugié... Mais quelle différence ?
En 2018, l'Organisation Internationale pour les migrations déclarait 43 694 migrants vers l'Europe
3,2 millions de demandeurs d’asile dans le monde en 2015 (Rapport des Nations Unies de 2015)
En 2017 ? "Plus de 68 millions de personnes déracinées" selon le Haut Commissariat aux réfugiés
Selon Eurostat 198 500 mineurs migrants non-accompagnés sont entrés en Europe pour y trouver asile entre 2008 et 2017
Quels sont les exemples de risques subis par ces personnes humaines ?
Selon le projet de l'OIM sur les migrants disparus, en 2017, 6142 décès et disparitions de migrants ont été recensés à travers le monde
D'après le Journal on Migration and Human Security "This structural transformation forced many people to leave rural communities throughout Mexico in search of work [...] across the border in the United States"
En 2016, à travers les 2 500 000 migrants passés entre les mains de passeurs, le trafic aura rapporté entre 4,7 et 6 milliards d’euros selon l’étude produite par l’UNODC.
Pourtant, laisser ces êtres humains en migration risquer leur vie et/ou mourir est-il permis en droit international ?
« Le droit à la vie est inhérent à la personne humaine. Ce droit doit être protégé par la loi. Nul ne peut être arbitrairement privé de la vie. » (Article 2 de la Déclaration universelle des droits de l'homme)